Séjour entre juin 2021 et juin 2022, qui c’est passer en deux temps.
En premier temps un bon accueil, la nourriture est faite par des cuisiniers directement au fa avec majoritairement des produits locaux et esprits en compte par une diététicienne. Personnel à l’écoute dans l’ensemble, les chambres sont propres et bien entretenues, le linge est bien maîtrisé, bon educ sportif, bon art thérapeute, bon psychomotricien et psychologue.
En second lieu, de manière générale l’équipe éducative, médicale et infirmière on su me prendre correctement en soins, cependant j’ai eu un très gros mal être avec passage à l’acte après 6 mois dans la structure. Il s’avère que pour « mon bien être » ils m’ont isoler dans une chambre d’infirmerie durant tout un week-end lieu complètement inapproprié à des mesures d’isolements… Juste un matelas (en plastique) sans draps, sans couette, sans oreiller, sans sommier avec l’ impossibilité d’aller aux toilettes ou de répondre à mes besoins fondamentaux seule. Impossibilité de prévenir le personnel car pas de sonnette si besoin d’urgence ou autre. Je mangeais par terre, sans couverts, toute seule, pas de livre à disposition pour occuper les journées. On m’a retiré mes doudous, ma veilleuse. Douche sous contrôle, porte ouverte car pas de lieux d’isolement en place dans la structure. L’une des pires mesures prises pour considérer mon mal être à été l’interdiction pour le personnel de me parler ou de me répondre. Pas de téléphone ou tout autres multimédias. Ils ont quand même penser à me laisser une gourde que je ne pouvais pas remplir à ma guise. Ma psychologue m’a quand même laisser un bracelet pour que je compte les perles et une infirmière m’as donner un livre. Pas le droit d’appeler mes parents et de fumer. Ils m’ont shootés avec de fortes doses de médicaments qui me rendaient dans l’impossibilité de toute activité toute la journée (je dormais 20h par jour avec refus de baisser mes traitements mémé quand je leur ai demandais). Je vous laisse vous imaginez que quand on est mal et qu’on doit encore vivre tout ça, j’en suis arrivée à me sentir encore plus seule et j’ai donc fais d’autres passages à l’acte (sachant que s’il n’y avais pas eu toutes ces mesures les passages à l’acte aurait pu sans doute être évités). Je pensais que dans le mal être j’aurais eu le droit à être mieux considérée et ma dignité aussi. Je pensais que cette période durerais seulement le temps de mon mal être cependant pendant les deux mois qui ont suivis ce fameux week-end , j’ai du rester en chambre d’infirmerie accompagnée h24 d’un adulte. Interdiction de me couvrir sous la neige pour aller fumer (donc short, t-shirt, claquettes, chaussettes).
Pour résumer ils ont toujours présumés que c’était pour ma mise en sécurité et sauver ma vie alors qu’en faite ce week-end ils ont brisés un truc en plus chez moi en particulier la confiance que j’avais pu établir dans cet équipe de soins et éducative avant cet événement. Suite à cela mon séjour c’est difficilement déroulé , la communication a été rompue avec la majorité des soignants. Je sentais clairement que le regard qu’ils avaient sur l’envie de me prendre en soins avait changé . Tout cela à apporter chez moi une démotivation pour les derniers mois et au lieu d’essayer de m’écouter et de comprendre pourquoi mon comportement avait changer vis à vis de l’équipe ils ont préférés remettre en question toute ma prise en soin ainsi que ma personnalité et la personne que j’avais pu être auprès d’eux avant tous ces événements. Mon séjour se termine donc sur une note de déception vis à vis de l’équipe. Ils m’ont aider sur certaines choses mais n’ont pas gérés le plus important. Je remercie cependant les professionnels qui ont su m’accompagner avec bienveillance jusqu’à la fin de mon séjour (ils se reconnaîtrons🙂).